La buse gît sur le flanc mais l'eau passe tout de même à travers.Nous avons installé un pont en bois.
Des troncs ont été coupés en forêt. Les planches datent d'un an et plus et sont donc sèches.
La rivière de Chole, en amont du pont, est sortie de son lit et suit un nouveau cours. Elle passait derrière l'arbre qui est au centre de la photo.
Un nouvel éboulement est survenu dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9, soit le quatrième.
L'éboulement a bouché le sentier. On peut voir qu'une partie de la falaise est constituée de sable à peine argileux. Il y a peu d’enracinement des arbres et peu de rochers pour stabiliser le sol.
Une fois le sentier dégagé il reste une couche argileuse. Celle-ci fait patiner les motos et reste souvent humide après la pluie. A droite des jeunes gens se sont arrêtés pour m'aider à dégager le sol.
La rivière de Mlolwa a profondément creusé la vallée. En aval, le soubassement du radier a été fouaillé par les eaux en mars et l'eau a fini par passer dessous. Mais le sable a comblé le lit et l'eau passe à nouveau dessus. Il y a cependant érosion de la plate-forme.
En mars le pont avait été emporté un peu plus loin. Puis le tablier a été mis en place, à même le sol, les motos passant à côté.
Il a finalement été à nouveau emporté et le tablier a servi a construire une petite passerelle.
Dans le sol détrempé les motos ou les vélos chargés creusent des ornières. Il est préférable d'attendre la fin des pluies pour combler les fondrières. Mais les motos peuvent alors être prises au piège et rester embourbées.
En fait jusqu'à la fin de la saison des pluies, soit fin mai, nous aurons ce type de travail à réaliser. Une fois le sol sec nous pourrons réparer plus durablement la route, jusqu'à la prochaine saison des pluies.