Les températures ont nettement chuté, puisque l'on atteint en moyenne 26 ou 27 °C dans la journée. La nuit, si le ciel est dégagé, les nuits sont froides. Mais souvent le ciel était clair en début de soirée et se couvrait à partir de onze heures ou minuit.
Le total des précipitations se monte à 356,9 mm. Mais c'étaient de petites averses, un peu comme des giboulées, suivies d'éclaircies. A part la forte pluie du 15 mai, on n'a donc que de faibles précipitations.
Avant de planter, il faut bien sûr nettoyer. Le maïs requiert de labourer, à la houe, et les mauvaises herbes serviront d'engrais. Mais le haricot demande d'ôter toutes les mauvaises herbes du champ, sinon elles repousseraient assez vite et étoufferaient les plants. Avec ce temps de giboulées, la végétation pousse très vite.
A gauche en avant-plan un champ de haricot a été planté. On voit que les côtés sont couverts d'herbes regroupées en tas. Au fond on voit un champ de canne à sucre en fleur. A droite le champ d'expérimentation d'arbres fruitiers a été envahi par les herbes. Les plants, comme celui au centre, avaient été dégagés et paillés.
Les courges et les pastèques ont servi de plantes de couverture.
Une fois les herbes déracinées à la houe elles sont mises sur les côtés du champ ou en crêtes au milieu de la parcelle.
Sarcler permet de briser la surface du sol et d'éliminer les adventices. Tout d'abord sous ces chaleurs le sol a tôt fait de durcir, une induration qui empêche l'eau de pénétrer. S'il y a une petite pluie, l'eau ruisselle donc.
Si l'eau est dans le sol, elle a tendance, naturellement, à s'évaporer. L'eau remonte donc à la surface, par capillarité, en cherchant le chemin le plus facile, en évitant les grains de quartz ou les particules de mica. Une fois le tracé établi, l'eau continue à prendre ce même chemin, et s'évapore donc plus facilement. Le sarclage permet alors de "casser"la partie supérieure de ces cheminées, ce qui retardera l'évaporation.
L'eau par capillarité emprunte ces canaux.
Une autre technique consiste à placer une couche de terre par dessus le sol, faisant office de paillage. On peut aussi noter que le "paillage" des fraises se fait souvent de nos jours à l'aide d'une toile de polyéthylène, un plastique dont les particules se retrouvent dans le sol.
Cette technique ne peut être utilisée en permaculture.
On peut aussi employer des pommes de pin, ou des copeaux de bois. Ces derniers peuvent provenir de déchets de bois, venant de scieries, ou de chevrons ou de tasseaux de récupération, que l'on peut acheter dans des magasins spécialisés. Mais la paille est gratuite, en tout cas ici. Et comme le dit l'adage : "Mieux vaut récupérer ta paille à l’œil plutôt qu'envisager la poutre de ton voisin".
Il existe aussi un paillis lithique, formé donc de pierres.
Un paillis lithique. (Source Wikipedia)