Le but du projet est le suivant :
Renforcer l'apport nutritionnel des
habitants, en particulier des enfants.
Diversifier les cultures, les
villageois s'étant au fil des années spécialisés en maïs et haricots
uniquement
Assurer un apport complémentaire de
revenus étalé sur plusieurs mois, ce qui permettrait de mieux envisager la
période de soudure, celle qui précède la récolte et engendre une disette.
Regrouper les agriculteurs en
producteurs afin de faciliter la commercialisation.
Faire connaître le village comme un
haut lieu de production de fruits et légumes.
Le projet s'appuie sur une ONG locale, FAID Friends for Agriculture Initiatives Development) qui m'emploie comme technicien agricole sous un statut de volontaire. Ma pension de retraite couvre mes frais, les fonds récoltés ne sont employés que dans les trois rubriques suivantes :
Acheter des semences, comme des plants
d'arbres ou des semences potagères
Transporter ces plants et ces semences
Payer à l'occasion un ou deux ouvriers
agricoles dans les parcelles de démonstration et régler les quelques frais
administratifs de l'ONG
Le financement est prévu pour trois ans, le temps que les premiers arbres fruitiers produisent. C'est le cas des manguiers greffés par exemple ou des pommiers. La distribution de semences est prévue à Chabima, le village dans lequel je réside mais aussi dans une région au sud de Dar es Salaam.
Les points forts du projet sont les suivants, comme expliqué dans le document de présentation du projet :
Le financement demandé sert
principalement à investir dans les plants et leur transport.
Le projet est conduit par une personne
ayant une longue expérience des projets de développement, parlant
parfaitement l'anglais et le swahili, bien intégrée dans le village.
Le suivi est technique et
scientifique, avec un volet de recherche, le tout donnant lieu à des
rapports trimestriels en ligne.
Le projet peut être visité à tout
moment par les contributeurs.
Le projet s'inscrit dans une action de
développement durable.
Le projet comporte des sessions de
formation et non de seuls apports de plants.
Le suivi sera visible sur www.nyota.org à partir du 1er août.